05 janvier 2010

Janvier, mois de la galette ....et des étrennes



Pompiers, facteurs, concierges, baby-sitters... La coutume veut que chacun d'entre eux reçoive un petit billet ou un cadeau pour la nouvelle année. Un remerciement pour services rendus ou attendus... mais attention aux « faux éboueurs» et autres arnaqueurs d'étrennes.


Chaque année, tradition oblige, facteurs, pompiers et autres corporations de métiers de service se relaient sur nos paillassons pour demander une pièce, souvent en échange de calendriers. Alors si ce ne sont pas les petits chatons aux yeux doux des almanachs de la Poste, ni les soldats du feu pris sur le vif qui vous émeuvent... tour d'horizon d'un savoir-vivre à la française.


Qui, où, combien?


Combien donner? C'est la question qui empêche de dormir chaque Parisien à l'approche du mois de Janvier. La crainte de donner moins que le voisins encombre les forums internet. Mais sur ce point, pas de «normalité ».

Beaucoup déclarent offrir 10€. En réalité il semblerait des montants trés variables se cachent dans les enveloppes des receveurs... 3€, 5€, 20€, mais aussi plusieurs centaines d'euros parfois pour quelques concierges d'immeubles des beaux quartiers, selon les dires de concierges du 16e.


Seule règle: les gardiens ne réclament pas, le geste doit être "spontané". Pas de porte-à-porte donc. L'enveloppe déposée dans la loge pèse entre 20 et 100 €. La tradition voulait auparavant que le montant laissé soit équivalent à 10% du loyer mensuel. Soit un cadeau de 100€ pour un loyer payé 1000€. Pour les propriètaires pas d'indications...


Les étrennes empruntent à deux proverbes français, «charité bien ordonnée.... et les vaches seront bien gardées» : elles sont un remerciement pour les services rendus tout au long de l'année et l'espoir, voir l'assurance, qu'ils le seront encore mieux pour la nouvelle année. En gonflant l'enveloppe, votre concierge gardera peut-être le chat pendant les vacances?


Les étrennes... de l'histoire ancienne

L'usage nous viendrait des Romains, et remontrerait à Tatuis, rois des Dabins qui reçut le premier la verbène (verveine) du bois sacré de la déesse Strénia, pour le bon augure de la nouvelle année. Le mot qui vient de strena, signifie en latin le « présage » comme un souhait de bonne santé. La tradition s'instaura peu à peu. Il s'agissait alors de tous petits cadeaux (fruits secs, miel..). Au fil des temps, les présents prirent de la valeur (monnaies et médailles d'argent).


Un peu avant 1789, les étrennes à la mode dans les plus hautes classes de la société, étaient des porcelaines de Sèvres. Sous la Révolution, le gouvernement républicain ayant supprimé le calendrier grégorien, les étrennes furent abolies, avant d'être remises au goût du jour par Bonaparte.


A la fin du XIXe siècle, la coutume d'offrir des cadeaux le 1er janvier s'estompe, le jour des étrennes se confondant dès lors avec celui de Noël : on offrit les cadeaux le 25 décembre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

There are different opinions on this. I enjoyed your viewpoint.