L'histoire
C’est l’été 1922, Sarah Bernhardt (Fanny Ardant) passe son dernier été dans sa propriété de Belle-île en mer. Sous un soleil qui la brûle, elle sent que sa fin est proche. Avec la complicité de son secrétaire Georges Pitou (Robert Hirsch), elle rédige le second volume de ses mémoires. Afin de raviver ses souvenirs, elle demande à ce dernier de jouer le rôle des différentes personnes qui ont marqué sa vie.
Pitou est d’abord prié d’imiter la mère de Sarah. D’abord réticent, il finit par accepter et par se prendre au jeu. C’est l’occasion de découvrir les relations tumultueuses entre Sarah, 25 ans, et sa mère. Plus tard, Sarah remonte dans sa jeunesse et demande à Pitou de jouer le rôle de Mère Sainte-Thérèse, la mère supérieure du couvent où elle avait été placée…
Qui est Sarah?
Sarah Bernhardt, de son vrai nom Henriette Rosine Bernard est née à Paris en 1844. Elle fut révélée à l'Odéon en 1869 par la création du « Passant » de Coppée. Elle rentre en 1872 à la Comédie-Française où elle avait fait ses débuts en 1862. Elle y obtient de brillants succès dans « Phèdre », « Hernani », « Ruy Blas ». En 1880, elle quitte ce théâtre pour une série de tournées à l'étranger. Elle devient directrice de la Renaissance en 1893 où elle crée la « Princesse lointaine », « Lorenzaccio », « la Samaritaine » ou encore « la Ville morte ». En 1898, elle loue le théâtre des Nations et lui donne son nom ; elle y joue « Hamlet » et crée « l'Aiglon ». Amputée d'une jambe en 1915, elle continuera néanmoins à monter sur scène, notamment sur les planches du théâtre aux Armées. Elle décède à Paris en 1923.
Sarah Bernhardt connut de son vivant une gloire certainement unique et fut une comédienne pionnière dans sa façon de mener sa carrière.. Sacha Guitry, grand admirateur de l’actrice, lança, après sa mort, une souscription pour ériger une statue en l’honneur de Sarah. Celle-ci, signé François Sicard, représentant Sarah Bernhardt en Phèdre (un des grands rôles en 1874 à la Comédie-Française), orne toujours la place Malesherbes. C’est la fascination autour de cette actrice qui a présidé à la création de nombreuses biographies et a incité John Murrell à écrire cette pièce.
Sarah Bernhardt connut de son vivant une gloire certainement unique et fut une comédienne pionnière dans sa façon de mener sa carrière.. Sacha Guitry, grand admirateur de l’actrice, lança, après sa mort, une souscription pour ériger une statue en l’honneur de Sarah. Celle-ci, signé François Sicard, représentant Sarah Bernhardt en Phèdre (un des grands rôles en 1874 à la Comédie-Française), orne toujours la place Malesherbes. C’est la fascination autour de cette actrice qui a présidé à la création de nombreuses biographies et a incité John Murrell à écrire cette pièce.
Commentaires
Souvenir mémorable. J'ai vu cette pièce, il y a maintenant 4 ans avec Brigitte et Samuel. Avec ses décors dépouillés et seulement deux acteurs à l’affiche, il était indispensable que le talent des comédiens soit à la hauteur pour nous émouvoir durant près de deux heures. De ce côté, la pari est amplement gagné, tant le jeu de Fanny Ardant et surtout de Robert Hirsch est magistral. Fanny Ardant parvient à faire revivre la grande Sarah en y mettant toute son énergie. Elle donne de l’actrice une image forte et sensible, parfaite de complicité avec son partenaire. Robert Hirsch profite ici d’un rôle à sa mesure, lui permettant de changer de personnage et de démontrer tout son talent d’acteur de composition. En un mot et au risque de me répéter, "mémorable'"!!!
http://www.dailymotion.com/video/x4gmn_sarah2
http://www.dailymotion.com/video/x4gmn_sarah2
2 commentaires:
tant de bons souvenirs qui reviennent en visionnant cette video...
Que de bons souvenirs me rappelle ce surnom que nous avions donné à ce fameux banc, on nous allions fumer nos premières cigarettes après les cours (hum.. c pas ça le bon souvenir...lol) et où nous étions sûrs de nous retrouver... c'est loin tout ça, c'est étrange de regarder en arrière, voir abassourdissant (heu ce mot existe-il?). C'est loin...
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