28 mars 2007

Deux coups de coeur: ADRIENNE PAULY et ROSE

Dégentées chacune à leur manière, un peu d'air frais, de nouveaux univers, ça fait du bien parfois.

Respirez un grand coup,
bonne découverte!

Mais attention, risque de dépendance sévère


L'UNIVERS ROSE

http://www.dailymotion.com/video/x116c0_keren-rose-la-liste


http://www.dailymotion.com/video/x1jxkv_rose-lacide

Live au Tremplin d'Ivry, le 23 mars 2007
Le son n'est pas top, mais voici les paroles de "L'acide":


Si je suis là, lamentable,
L'âme en peine, Inconfortable,
Dans cette ville sans visage,
Cent fois j'ai manqué de courage

Si je m'abîme, si je me brime
Dans ce décor triste et sublime
Si je me nuis, nuit après nuit
Jour après jour, mon amour

Refrain:
Si je prie et si j'écris,
Si je vis comme on parit,
Si j'écrase mon coeur vide
Pour en extraire l'acide,
Si je pleure ou si j'implore
Le ciel, la vie ou la mort,
Si je meurs et si je mords
...Alors j'y pense encore

Si je ris comme tous ces gens,
Gentiment montrer ses dents,
Saluer comme on insulte
Faire l'amour comme on exulte

Si je bois et si je nole
Ma chaude peine dans mon sang-froid,
Si je saigne et si je signe
De mes larmes ton coeur indigne

Refrain
Si je me brise aussi souvent
Pour une bise un mauvais vent,
Si le soleil ne m'atteint pas
Si le sommeil ne m'éteint pas

Si mes lèvres traînent mes chagrins,
Mes regrets de tout et de rien
Si mes rêves traînent le matin,
Au lieu de vivre je me souviens...

Refrain

Si je prie et si j'écris,
Si je vis comme on parle,
Si j'écrase mon coeur vide
Pour en extraire l'acide,
Et je pleure ou puis j'implore
Le ciel, la vie ou la mort,
Et je meurs et puis je mords
...Alors j'y pense encore.

L'UNIVERS ADRIENNE PAULY

http://www.dailymotion.com/video/x1f2x7_interview-adrienne-pauly-2007

http://www.dailymotion.com/video/x185lk_adrienne-pauly-votez-moi

http://www.dailymotion.com/video/x1f34s_repet-adrienne-pauly-victoires-2007

http://www.dailymotion.com/video/x1gg71_adrienne-pauly

LE STREET KISS

Après le succès du free hug dont je vous ai parlé il y a quelques temps, voici le street kiss.

Ce n'est pas tout à fait la même chose. En l'espèce il s'agit de terrorisme affectif. A la différence du free hug où là le calin est proposé et donc là où le calin est libre d'être refusé, le street kiss s'impose à vous. Il s'agit en effet d'embrasser les gens dans la rue et la plupart du temps par surprise. Cette pratique peut sembler tendre et affectueuse, mais d'un autre point de vue, c'est tout autant une agression. Tout le monde n'apprécie pas d'être ainsi atteint dans son intégrité physique. Libre à vous d'en penser ce que vous voudrez. Mais personnellement je n'adhère pas totalement, à la différence du free hug. Je vous propose ci-dessous quelques vidéos réalisées par Streetkiss plutôt sympahiques quoiqu'il en soit. ;o)

http://www.dailymotion.com/video/x134m7_le-streetkiss-debarque-a-angers


http://www.dailymotion.com/video/xlefd_streetkiss-1


http://www.dailymotion.com/video/x1bs3y_bubble-kiss


16 mars 2007

Ce centrisme imaginaire (reprise de l'article de Bobospirit)

A lire sans modération cette excellente chronique de Jacques Julliard parue dans Libération le 14 mars.

Ce que propose Bayrou ferait courir à la France un risque de durcissement de l'extrémisme.

La France est, paraît-il, ce pays de Gaulois querelleurs qui a inventé la distinction gauche-droite et qui est en train de périr de leur stérile opposition. Tel est le credo du nouveau centrisme, aujourd'hui en pleine ascension. La vérité est exactement inverse. Le mythe de l'unité de la nation, hérité à la fois de l'Ancien Régime et de la Révolution, y est extrêmement vivace, tandis que le bipartisme, ou plutôt le couple majorité-opposition, commun à toutes les grandes démocraties, a beaucoup de mal à s'y implanter. Ajoutez que, selon cette mythologie centriste et unanimiste, la bataille des partis ne cache qu'une féroce rivalité pour la conquête du pouvoir et de toutes les prébendes qu'il procure. C'est ainsi qu'au début du siècle on parlait de «l'assiette au beurre» et de la rapacité des «QM» (1). Pierre Poujade, en 1956, voulait jeter à la Seine les «pourris» et appelait à «sortir les sortants». Ce populisme a aujourd'hui trois expressions distinctes : à l'extrême droite, Jean-Marie Le Pen ; à l'extrême gauche, Arlette Laguiller ; au centre, sous une forme plus policée, François Bayrou.

Le discours de François Bayrou se garde bien de tomber dans l'antiparlementarisme ; il repose néanmoins sur l'idée populiste que, si tous les gens du monde voulaient se donner la main, on formerait une chouette équipe de copains qui gouverneraient la France dans le sens de l'intérêt général. Je voudrais pourtant dire ici pourquoi on ne gouverne pas la France comme l'équipe de football du regretté Aimé Jacquet. Le centrisme est à l'univers démocratique contemporain ce que la licorne était au bestiaire médiéval : un animal imaginaire, composite, réputé vierge et censé guérir de tous les poisons.
Nulle part à l'étranger le centrisme n'a réussi à s'imposer comme une formule gouvernementale durable. Les institutions et les coutumes de nos grands voisins reposent toutes sur un système alternatif fondé sur l'existence d'une majorité gouvernementale et d'une opposition stables. Quand le peuple est satisfait de son gouvernement, il le réélit ; quand il en est mécontent, il porte l'opposition au pouvoir. Les choses sont ainsi claires, lisibles et efficaces. L'Angleterre, mère des parlements et du système représentatif, a une telle phobie de toute formule centriste qu'elle est attachée à un système électoral – le scrutin uninominal majoritaire à un tour – qui élimine toute tentation d'un tiers parti. Quand, cependant, celui-ci finit par s'imposer, il prend la place de l'un des deux grands partis préexistants. C'est ainsi qu'à partir des années 20, et définitivement à partir de 1945, le Parti travailliste, expression des intérêts ouvriers, a pris la place du vieux parti libéral (Whig), qui ne parvient toujours pas à la reconquérir.

Aux Etats-Unis, les tentatives de tiers parti ont toujours échoué. C'est le cas des partis socialistes, restés marginaux, et surtout des partis populistes : celui de William Jennings Bryan en 1896 («Nous ne laisserons pas crucifier l'humanité sur une croix d'or») et, plus récemment, du milliardaire mégalomane Ross Perot (1992) faisant campagne sur la dette et sur le rejet de la politique traditionnelle dans la population.

En Allemagne, enfin, le système de l'alternance majorité-opposition s'accommode de l'existence de petits partis de complément comme les libéraux et les Verts. Ils participent à des coalitions gouvernementales, tantôt avec les socialistes, tantôt avec les démocrates-chrétiens, à l'instar de l'UDSR de François Mitterrand et de René Pleven sous la IVe République. Ce sont des partis charnières. Quand les urnes mettent les deux grands partis à égalité ou que des circonstances exceptionnelles se présentent, on forme en Allemagne une «grande coalition», c'est-à-dire un gouvernement d'union nationale provisoire, forcément provisoire. Mais jamais au grand jamais les libéraux centristes ne constituent le pivot d'une coalition présidentielle et gouvernementale, comme le voudrait François Bayrou.

Car, paradoxalement, le gouvernement par le centre ferait courir à la France le risque de durcissement des conflits et de l'extrémisme. Si, en effet, les Français deviennent mécontents du gouvernement des honnêtes gens, des experts, des compétences que l'on nous fait miroiter, par qui les remplacer ? Mais par les mêmes, bien entendu ! C'est ce que l'on voit dans l'Italie multipartite d'aujourd'hui où Romano Prodi, l'autre homme symbole de François Bayrou, s'apprête à succéder à Romano Prodi, après avoir pratiqué le débauchage individuel de parlementaires du centre. Fâcheuse coïncidence. Ce remplacement du pareil par le même sonne d'ordinaire le glas des démocraties. Car l'immobilisme sécrète fatalement sur les deux ailes du beau vaisseau centriste deux catégories de réprouvés du système qui ne manquent pas d'enfler au même rythme que le mécontentement. Tel fut le tragique destin de la IVe République. La double opposition de deux grands partis hostiles au régime, le Parti communiste à gauche, le RPF du général de Gaulle à droite, obligea à gouverner ensemble les partis résiduels (MRP, radicaux, socialistes), selon la formule de la «troisième force» lancée par Léon Blum dans son discours-programme du 21 novembre 1947. Asphyxiée, incapable de se renouveler, la République pensa en périr. Il fallut le retour en catastrophe du général de Gaulle, en juin 1958, pour sauver la paix civile et les libertés en France, contre le «système des partis».

En dépit du souffle d'union nationale et de mobilisation pour l'intérêt général qu'il a su insuffler à sa campagne, ce que nous propose en effet François Bayrou, c'est bel et bien le retour au système des partis. Le rétablissement de la proportionnelle dans le pays aux 400 fromages – sans parler des fromages gouvernementaux – aurait fatalement ce résultat. Le remède gaullien fut assez simple, qui nous valut un demi-siècle de stabilité politique : il se résume à deux lois électorales, l'une qui rétablissait le scrutin majoritaire pour l'élection des députés (1958), l'autre qui instaurait l'élection du président de la République au suffrage universel (1962). Il serait politiquement criminel d'attenter à la partie la plus incontestable et la plus solide de l'héritage gaulliste.

Le centrisme est une mauvaise réponse à une question mal posée. Les difficultés actuelles de la France ne viennent pas d'un fonctionnement défectueux de ses institutions, mais d'une corruption des moeurs politiques et surtout du coma profond de la négociation sociale. Nous avons besoin d'un nouveau contrat civique, pas d'un baiser Lamourette.

15 mars 2007

"LE SOCIAL SUPA CREW", une petite pépite

Le ryhtme dans la peau! Et tu tapes, tapes, tapes jusqu'au bout de la nuit...

Now, version Mickael Jackson
http://www.dailymotion.com/video/x6jby_bite-it

Bite it !
envoyé par Floutz20


Rasta James dans la place!
http://www.dailymotion.com/video/xxkxw_007-tu-peux-pas-test

Free hugs contre le Sida (bon comme une débile je viens de voir que c'était contre les discriminations, c'est vrai que contre le sida c'était chelou!)

Je vous en parlais il y a quelques semaines! Et oui, le concept des calins gratuits a été repris dans le monde entier, et aujourd'hui, c'est l'INPES dans sa campagne sur le sida (euh.. contre les discriminations ;op) qui l'a repris. Une bien bonne idée. L'INPES a repris une vidéo tournée par le site calins gratuits qui sévit sur Paris. Malheureusement du fait du coût de l'espace publicitaire, la vidéo a été tronquée! Mais pas de souci, voici les deux versions! Si les calins gratuits peuvent servir! La prochaine fois, il faut qu'on se monte un truc comme ça! En attendant vous pouvez toujours aller voir sur les deux principaux sites: www.calins-gratuits.com ou sur www.free-hugs.com! Free hugs my friends!

VERSION PUBLICITAIRE

http://www.youtube.com/watch?v=9sNqIiejGtw


VERSION LONGUE

http://www.youtube.com/watch?v=3gSQCXXFH1c

05 mars 2007

Lynda Lemay, un p'tit bout de paradis un dimanche après-midi à l'Olympia (4 mars 2007)

Dimanche après-midi, sur invitation d'Orianne, je me suis rendue à l'Olympia avec elle pour applaudir Lynda Lemay. Ah! cette chère Lynda, je lui avais mis la barre haute, il lui était formellement interdit de me décevoir. Décors plutôt sobres, retour aux sources pour Lynda, concert guitare sèche, voix. Elle était accompagnée d'un célèbre guitariste, que bien entendu je ne connaissais pas, Yves Savard qui nous a honoré d'un sublimissime solo de guitare. Lynda Lemay s'est offert un retour aux sources. Un retour régénérant aux inspirations poétiques et musicales qui l'ont fait connaître. Un retour à une simplicité chaleureuse et réconfortante, intimiste et sincère. Un retour à la pureté de la guitare acoustique. Que puis-je vous dire de plus?


Son spectacle dédié à son 10ème album "Ma signature" est une magnifique dédicace à la vie et à l'enfant qui vient de naître. Un hommage à toutes les mères de ce monde, celles en devenir, celles qui doutent et celles que la peur étouffe; celles qui se donnent entièrement et celles qui espèrent trop. Certaines chansons nous replongent dans l'enfance avec ses joies et ses peines, ses rêves et ses violences. "Ma signature", c'est enfin la quête d'une femme qui s'interroge sur le destin, la vieillesse, la séparation et la sagesse.

Bien entendu durant le spectacle nous avons eu droit à ses éternels triomphes que l'on a plaisir à réentendre encore et encore: "Les souliers verts", "La centenaire" que je vous propose d'écouter par ailleurs ci-dessous, "Le plus fort, c'est mon père", vive moment d'émotion, ou encore "Au nom de toutes les frustrées" et j'en passe. Ce fut 2 heures 30 d'un spectacle inoubliable. La salle passait du rire aux larmes, du coq à l'âme.

http://www.dailymotion.com/video/xg227_lynda-lemay-la-centenaire

http://www.dailymotion.com/video/xcsla_lynda-lemay-ne-ten-va-pas

Voici ci-dessous un extrait du spectacle de dimanche en live! Vous êtes gâtés! ;o) Mais malheureusement le son sature un peu...
http://www.dailymotion.com/video/x1cu9q_lynda-lemay-marguerite

Et ici un minuscule bout de "La visite"! Ce fut un succès
http://www.dailymotion.com/video/x1cubf_lynda-lemay-la-visite

Et voici enfin l'un des titres phares de l'album "Ma signature"(arf je n'ai rien trouvé d'autre que ce petit extrait où malheureusement la chanson a été tronquée pour les besoins du JT de 13 heures). J'suis pas forcément fan, mais on finit par aimer. C'est terrible, y'a rien de mieux que le contexte d'un concert pour faire découvrir un artiste aux autres... que puis-je faire sinon vous y inviter la prochaine fois!
http://www.dailymotion.com/video/xqyed_lynda-lemay-une-mere



02 mars 2007

Pourquoi on ne votera pas Nicolas Sarkozy

Merci mille fois Mme Lazerges, oh vous, notre vénérable professeur de droit pénal. Je savais bien pourquoi je vous aimais déjà. Au-delà de votre enseignement, c'était pour votre vision sociale du droit. Sarko, le liberticide!
http://www.dailymotion.com/video/x17ep3_christine-lazerges